• Tous les élèves de 5eme du collège ont pu participer à un séjour sportif dans le Jura du 17 au 21 avril 2023. Au programme de ce séjour : randonnée, course d’orientation, escalade, VTT, chasse aux trésors, accrobranche, canoé… Encadrés par 9 professeurs, ils ont pu découvrir la nature et les joies de la montagne pour un séjour qui restera longtemps dans leur mémoire.  

  • Nous avons vécu un an et demi dans la salle A13, celle de monsieur Kempf. Nous nous souvenons de chaque détail, la petite armoire remplie de photocopies, le calendrier illustré de photos de paysages sur papier glacé, et le fameux hibou rose pâle décapité, qui sert de fourre-tout à notre professeur de LCA, implacable et passionné. Le jour J était enfin arrivé, nous allions partir à Rome le lundi 20 janvier 2020, à la fois impatients et épuisés de la courte nuit que nous avions passée la veille, à se poser sans cesse l’existentielle et angoissante question « n’ai-je rien oublié ? ». L’avion EasyJet classe économique décolla à 7h20 de l’aéroport d’Orly ; et tandis que nous nous perdions dans les nuages cotonneux d’un ciel encore endormi, nous quittions la France. Nous survolâmes les lumières de Paris, éclairant nos regards émerveillés face à ce spectacle incandescent, les champs de blé dorés au lever du soleil chatoyant nos yeux cernés, et les montagnes enneigées des Alpes, brillantes, scintillantes de leur divine clarté de cristal diaphane. Nous arrivâmes à Rome vers 9h15, et ceux qui avaient mis leur bagage en soute les cherchèrent désespérément sur les tapis roulants de l’aéroport Fiumicino. Après le transport en autocar et la trouvaille inespérée du restaurant « Le Terme del Colosseo », nous pûmes enfin manger. « Les pizzas étaient délicieuses. » Dixit S. L’après-midi, nous avons brièvement visité quelques monuments, comme l’extérieur du Colisée, la basilique San Pietro In Vincoli… puis nous sommes rentrés à l’hôtel, avant de ressortir le soir avec un programme sobrement intitulé « Rome by Night », où nous avons pu nous balader dans la ville éternelle sous un ciel sombre mais sans nuage, près de la fontaine de Trevi et des rues entremêlées de monuments, de temples, et d’un obélisque représentant un éléphant affublé d’une trompe bien trop longue, ce qui eu au moins le mérite de faire rire certains d’entre nous, prenant des photos de monsieur Kempf devant. « J’ai bien aimé la fontaine de Trevi, c’était beau, impressionnant. » Dixit T. En arrivant devant la fontaine de Trevi : « Ah mais c’est trop stylé ! » Dixit L. En arrivant devant l’obélisque : « Alors vous voyez, c’est pas très beau. » Dixit Kempf Un lundi bien rempli donc. Le soleil se lève à peine lorsque nous prenons notre petit-déjeuner équilibré et sain, composé de croissants à la crème et de beignets saupoudrés de sucre glace. De la terrasse nous pouvons admirer la vue sur Rome, où se dessine ombre et lumière dans un contraste marqué. La matinée sera rythmée par une visite libre du Colisée et par une multitude de séances photos tous les cinq mètres. « C’était impressionnant car c’était grand, nous sommes allés dans l’arène alors que c’était interdit. » Dixit R. Après un repas fort dépaysant constitué d’une quatre fromage accompagnée de frites, nous parcourons le forum Romain, lieu où ruines de pierres aux formes anguleuses côtoient les temples en marbre de Castor et Pollux, Vesta, et Saturne, dans une harmonie fascinée par ce règne minéral. Alors nous prenons des photos, des vidéos, des souvenirs avec des téléphones, des appareils photos ou encore une perche à selfie rose poudré, achetée dans les environs avec un petit objet lumineux qui s’envole, et dont l’utilité reste à ce jour indéterminée. Après cela nous nous rendons à la bouche de la Vérité, attrape-touristes qui nous coupera la main si nous avons déjà menti un jour. Nous repartons tous avec des moignons. Un mardi bien rempli donc. Le troisième jour commence avec notre venue dans les musées Capitolins, où nous pouvons admirer une louve en bronze nourrissant Romus et Romulus, un empereur de marbre déguisé en Héraclès, une diseuse de bonne aventure en train de dérober subtilement la bague d’un simple d’esprit envoûté par la beauté de cette femme, ou encore les murs décorés de peintures et tapisseries de quelques salles. « J’ai laissé mon cœur à Rome, plus précisément à l’entrée de la Villa Médicis. » Dixit B. L’après-midi s’ensuivit d’une visite guidée de la Villa Médicis, où plusieurs artistes résidèrent et apportèrent leur grain de sel, notamment celui qui écrasa des papillons sur un camaïeu de gris ombragé, au plafond d’une salle accessible uniquement par quelques dizaines de marches d’un escalier en colimaçon, ce qui acheva certains d’entre nous. Puis, nous marchons dans les jardins habillés de statues expressives mais pétrifiées, comme celle de Niobée, qui s’est vanté de sa fertilité et en a payé le prix en voyant tous ces enfants mourir sous les flèches d’Apollon. Nous voyons aussi quelques salles aux fresques secrètes, lieux de rencontres ambiguës mais passons. Nous terminons par la gypsothèque, où le Torse du Belvédère y est exposé, pièce maîtresse de cette salle peinte en bleu pastel remplie de sculptures. On ne peut pas dire que nous restions de marbre. Enfin, nous profitons de la vue d’ensemble sur l’horizon, figeant un instant de notre voyage, et nous laissant avec un sentiment d’incroyable fascination. Le moment le plus attendu du séjour arriva : la fameuse séance de shopping. « Moi-même, dans mon immense souffrance, j’ai assisté à un shopping chez Kiko avec mes congénères féminines, avant de recevoir des dizaines de demandes de jeunes filles qui voulaient que je leur achète du Prada, du Dior, du Chanel… alors que je n’avais pas l’argent » Dixit J. Kiko, DisneyStore, Bershka, en passant par la boutique de l’AS Roma, nous ne nous posons pas la question « est-ce que ça va rentrer dans ma valise ? ». Nous rentrons harassés à l’hôtel mais néanmoins nous gardons assez d’énergie pour danser sur Aya Nakamura à fond, regarder « Italia’s Got Talent », ou faire une messe noire. Un mercredi bien rempli donc. Nous en sommes maintenant au dernier jour, les valises sont bouclées, nous quittons nos chambres avec une certaine mélancolie, nostalgiques du chauffage trop puissant, des lits faisant office de trampolines et du Wifi presque inexistant. Ce matin, c’est le musée des Barberini, nous prenons en photo les différents tableaux et créations exposés, particulièrement « La Fornarina » de Raphaël, œuvre étudiée en classe et magnifiquement dessinée pas monsieur Kempf, puis sommairement

  • Campagne romaine (20-23 janvier 2020) Pourquoi tant de mouettes à Rome ? S’agit-il de mouettes, d’albatros ou de goélands ? Telles furent les premières questions désarçonnantes posées par les élèves ! Une chose est sûre, le poème de du Bellay y répondait : « Et plus que l’air marin la douceur angevine » Oui, Rome n’est pas loin de la mer mais rien ne vaut d’être sur place pour s’en rendre compte. Il n’est jamais facile d’aborder une ville au passé millénaire, l’ancienne caput mundi, mais peut-être ces jeunes latinistes nous sauront-ils gré plus tard : D’avoir vu « La zingara disant la bonne aventure à un ingénu jeune homme ». De ne plus confondre Caravage et Carthage, la cité punique à laquelle une exposition, lovée au sein du Colisée, était consacrée et que quelques happy few eurent la chance de voir. (Tanit, Bès et statue léontocéphale…) De savoir faire la différence entre un vrai Hercule et un empereur (Commode) qui posait en  tueur du lion de Némée ! D’avoir réalisé que les artistes italiens ont l’art de « saisir l’instant » : celui où Judith tranche la tête d’Holopherne, celui où Mercure s’envole, aidé dans son « décollage » d’airain par le souffle d’Eole dans les jardins de la villa Médicis ou celui vécu par la malheureuse Béatrice Cenci abandonnée par l’Eglise à son sinistre sort et dont Guido Réni a su rendre l’émouvant adieu. D’avoir pris une leçon de réalisme grâce à l’épine que l’éphèbe tente, depuis vingt siècles, de se retirer du pied, dans une salle du musée capitolin. D’épines nous n’en connûmes guère, Melle Victorri nous retirant d’emblée la plus pointue puisque la carte d’identité échappée de la main d’une élève distraite et abandonnée sur le tarmac n’échappa pas à sa vigilance. Rome, une fois de plus, fut à la hauteur de nos espérances. Que Jupiter en soit remercié (un ciel sans nuage ni coup de tonnerre), la municipalité dont nous ne nous lassâmes pas de prendre en photo tous les SPQR, Marylou de, la guide de la villa Médicis qui nous ouvrit grandes les portes de la gyposthèque et du studiolo et qui poussa l’érudition jusqu’à nous révéler que Ferdinand de Médicis raffolait, à table, de langues de paon. Les plats que nous mangeâmes, eux, ne furent pas si raffinés. Les pizzas succédèrent aux pizzas le midi et certaines associations auraient fait hurler un diététicien : frites + pizzas ! Finalement, c’est en regardant dans le ciel crépusculaire, à travers les vitres du bus, les mouvements collectifs d’un vol d’étourneaux poursuivis par d’invisibles requins que nous avons quitté la ville. Merci à Melle Victorri et à M. Berton pour leur aide précieuse. Et merci à M. Szimanski. M. Kempf, professeur de lettres classiques.

  • VOYAGE à ROME : du 10 au 13 février 2019 Les latinistes de 3eme étaient encadrés par M. Schneider et M. Kempf   La pluie tombait avant notre arrivée. Elle cessa le temps de notre séjour  puis reprit à notre départ… Il fallait au moins ça pour supporter le camping en plein cœur de l’hiver. Une fois encore, les dieux nous étaient favorables et dès que nous eûmes déposé nos affaires au camping, nous partîmes flâner dans le Transtevere, comme de vrais Romains du XXIème siècle. Les garçons hésitèrent à acheter un ballon de basket mais le camping leur en fournit un, ce qui leur permit de se dégourdir les jambes et de se mettre en appétit pour un premier plat de… pastas ! Dès le lendemain, les choses sérieuses commençaient : Le Forum, le Colisée, l’arc de Constantin, l’arc de Titus, la Voie Sacrée. Malheureusement, une carte d’identité égarée entraîna un léger contretemps et nous dûmes réaménager notre emploi du temps. En fin de journée la carte d’identité réapparut comme par enchantement et nous nous félicitâmes de ne pas avoir entrepris de démarches auprès du consulat. Tout le monde était fatigué : les portables s’alarmaient du nombre de nos pas anormalement élevé et nous étions un peu sonnés par la longueur des trajets en bus… Le deuxième jour, nous étions attendus à la villa Médicis. Nous patientâmes sagement sur les marches de l’escalier de la place d’Espagne jusqu’à l’heure de notre visite. Enfin, nous franchîmes la porte de cette Académie et la guide sut nous parler avec passion des lieux et de ses célèbres occupants : Messaline, Lucullus, les Médicis, Ingres et son violon, le peintre Balthus. Une exposition était en cours d’installation : un parterre de gravier blanc disposé selon la forme d’un cerveau ouvert en deux et posé à plat, œuvre des époux Poirier, figures de l’art contemporain. Nous nous demandâmes par ailleurs s’il était judicieux de représenter des papillons de suie dans les superbes caissons des appartements de la villa. Eternel débat entre les Anciens et les Modernes… Nous visitâmes également Saint-Pierre-aux-liens, en admirâmes les colonnes et le Moïse sculpté par Michel-Ange. Autour du Panthéon, nous sourîmes devant cet éléphant à la trompe démesurée portant sur son dos un obélisque, chef-d’œuvre douteux de Bernini dont nous préférâmes la modeste Barccita, la fontaine en forme de barque, en bas de la place d’Espagne, témoignage d’une crue exceptionnelle, autour de laquelle se pressent les touristes Le dernier jour fut consacré à la basilique Saint-Pierre. IN HANC PETRAM ECCLESIAM MEAM AEDIFICABO. Les inscriptions latines étaient légion : sur les portes, les arcades, les obélisques. Pendant que certains se régalaient, d’autres refaisaient le match de la partie de basket disputée la veille ou tentaient de réveiller l’un de leurs camarades encore tout foudroyé d’un regard échangé… Visite du Château-Saint-Ange – d’abord Mausolée d’Hadrien puis devenu prison, un dernier regard sur la courbe saumâtre du Tibre. Tempus fugit, il est temps de rentrer : le bus nous attend. L’avion et les parents aussi.  

  • Au mois de mars les élèves de 5eme ont participé à un voyage dans la station de ski de Chamrousse. Au programme de cette semaine riche en aventure : raquette, luge, bataille de boule de neige, patinoire et bien sur : ski. Au delà de l’aspect sportif, c’est aussi l’aspect social qui est recherché dans ce voyage avec l’apprentissage de la vie en communauté et de ses règles.

  • Cette année, deux classes de 3eme ont eu la chance de partir à Londres afin de découvrir le street art ainsi que la culture anglaise. Ils nous racontent leur séjour et leurs aventures : Our trip to London was great, and luckily, so was the weather ! The bus journey was a bit long and tiring because we left at 4 am, but our stay there was awesome ! We visited the Tate Modern and the Royal Albert Hall, which were both really interesting, even for those who usually hate museums or guided tours. We also wandered briefly around Camden Town and did an amazing two-hour alternative walking tour in Shoreditch to discover London’s street art ; there were also works by French artists such as Invader or C215, and we saw some graffiti being spray-painted on the walls. We went on a lovely boat tour on the Thames too, from Westminter to Tower Hill, during which we were able to see the London Eye, Tower Bridge and the Tower of London. And we were even given some free time in Covent Garden and Canterbury (almost all of us bought food and sweets because we were sick of the dull sandwiches made by our host families ;-)). Thanks to the teachers and the school for the wonderful experience and memories ! Come and have a look at our exhibition about street art, with our pictures taken in London ! It is held in the entrance hall from April 4th to April 18th ! 🙂